Sur la base des données épidémiologiques et des avis du Risk Assessment Group (RAG) et du Risk Management Group (RMG), la Conférence interministérielle Sante publique du 18 mai 2022 a pris des décisions concernant le port de masques dans le secteur de soins. Les masques buccaux restent obligatoires dans les hôpitaux généraux, universitaires et de revalidation, les cabinets médicaux et les pharmacies parce que les prestataires de soins de santé doivent pouvoir être en mesure d'offrir un environnement sûr à tou.te.s les patient.e.s. Cette obligation s'applique également lors des visites à domicile et pour les soins à domicile si une distance de sécurité de 1,5 mètre ne peut être respectée. Les masques buccaux dans les autres établissements de soins résidentiels (tels que les maisons de repos (et soins) et les hôpitaux psychiatriques), ne sont pas obligatoires mais fortement recommandés. Pour l'introduction ou non du port du masque, on peut se baser sur une évaluation des risques au niveau du secteur ou de l'établissement. Pour les autres prestataires de soins (dentistes, kinésithérapeutes, orthophonistes, psychologues, etc), il n'y a pas d'obligation générale et l'on fait appel à une évaluation par le prestataire de soin lui-même sur l'introduction ou non du port du masque. II doit tenir compte, entre autres, de facteurs tels que la possibilité de garder la distance, la ventilation, les aspects psychosociaux, la vulnérabilité du patient et le nombre de personnes présentes dans le même local.